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SAé OU LE GRAIN DE SABLE
28 août 2013

JUILLET 2013

L’été bat son plein en ce mois de juillet après un hiver de près de 8 mois, les rayons du soleil ne sont pas avares de leurs bienfaits, les températures ont tout pour dénuder les corps, plaçant cette saison estivale parmi les plus agréables de ces dernières années, enfin, de mémoire d’êtres humains.

Un été pour rien pour moi par contre jusqu’alors, toujours à la quête de l’improbable âme sœur. De faux espoirs en vrais pièges à gogo, les désillusions s’enchainent aux rythmes 2.0 de la magie d’Internet…
S’il fallait comptabiliser les heures à dialoguer sur divers sites de rencontres payants ou gratuits, il faudrait allonger les journées de façons inconsidérées pour obtenir le moindre résultat probant…
Professionnellement coincé dans mes 50m² de commerce, durant d’interminables services parfois, cette chasse, car il faut bien la nommer comme telle, m’évade quelques minutes entre deux prestations rarement sous le sceau de LA rencontre, tant la clientèle semble en tous points à l’opposé de mes critères de recherche…
Pour ajouter à la conjonction de mauvais carma sentimental, j’ai quelques prédispositions pour les relations sentimentales ou sexuelles hors normes… Perverses diront certains, je dirais exploratrices pour d’autres, en tous cas pas socialement acceptées par tout-un-chacun, enfin toute-un-chacune, n’étant pas notoirement homosexuel.
Autant le dire directement j’ai une prédisposition pour les relations BDSM, entrainant par là même une nature curieuse sur les choses de la vie et du sexe en général… Par opposition, la vie « vanille » me sature vite de ses conventions, de ses blocages en tous genres et surtout par son absence de tolérance des affaires de dame nature.

J’ai donc pris l’habitude de ne plus m’entourer de gants dans mes relations intimes et d’annoncer la couleur au plus vite… Histoire de mettre un piment plus vif sur les plaies d’une vie des plus moroses ces temps derniers, je fréquente assidument quelques blogs collecteurs d’histoires plus imaginaires et fantasmagoriques les uns que les autres. Chaque jour qui passe voit ma visite curieuse de découvrir les nouveaux écrits de l’un ou de l’autre. Ayant quelques auteurs de prédilections sur le sujet je sélectionne sévèrement mes lectures, concentrées dans quelques éditions en ligne limitées, les moins graveleuses et si possibles les mieux écrites. Parfois, heureux hasard du webmaster, les abonnés reçoivent leurs informations de nouveautés dans leur boite mail.
Depuis le début de juillet, un de mes blogs favoris, celui d’une jeune étudiante soumise à un dominateur en âge d’être largement son papa, conte les étapes dans la progression de sa relation. Après une longue période de disette littéraire elle s’active à compléter ses pages. La transcription de sa vie est un régal, malheureusement gâché par les écarts entre les publications.
Comme moi, quelques lecteurs viennent poser leur contribution via les commentaires de bas de page. Il faudrait consacrer une longue thèse sur la nature et les motivations de certains d’entre-eux : commentaires hors propos, encouragements vains à poursuivre ou à arrêter l’expérience, bisous tendres adressés entre deux probablement parfaits inconnus ou questionnements à vocations sexuelles explicites… des compliments aussi sur le contenu ou la forme du texte, le commentateur peut aussi laisser un lien vers son propre site ou blog lorsque bien sur, il en possède un….
D’une façon surprenante le nombre de contributeurs reste modéré et leur lecture facile. Un œil aux aguets expérimenté tel le mien repère aussitôt les nouveaux entrants dans le blog…
Un petit compliment gentiment tourné et une signature tout aussi énigmatique se glisse dans les nouveaux du jour...
Le petit surlignage bleu typique laisse au visiteur la surprise de découvrir la coupable du commentaire.
Saecallgirl en est la signataire: il en va ainsi dans mon cerveau, et ce bien avant la découverte des mots clés d’Internet, l’association de quelques termes et leur positionnement dans un contexte spécifique enclenche le mode curiosité excitée… Bien plus vite que n’importe quel moteur de recherche moderne, ma souris fureteuse glisse vers son nouvel univers de découverte…
Diantre, Sae-call-girl, détachant les mots les uns des autres, mon cerveau relié à ma libido en direct tente d’analyser le contenu de la trouvaille avant même l’apparition de la page….
Pour paraphraser une très vieille publicité de la sécurité routière des années 70, un petit clic valait bien un grand choc…
Si, en suivant ce lien minuscule j’avais eu conscience de l’enjeu, j’aurais pris soin de noter tous les paramètres de l’instant, même les plus infimes…
L’heure, le lieu, mon état d’excitation sexuel, ma tension, mon pouls…

Ce clic, ce si petit clic, cet infime acte des millions de fois répétés allait faire basculer ma vie.
Je vous vois souriant à cette évocation, combien de personnes ont écrit dans leur vie que de pousser telle ou telle porte avait eu des conséquences incalculables…
Rapportée à la banalité d’un clic de souris sur un lien Internet, je pense que la porte vient de vieillir d’un millénaire, ou de plusieurs, d’un seul coup…
Plus banal que le clic au XXIé siècle, il n’y a pas. Pousser une porte et tomber sur son compagnon de vie par hasard, c’est un acte répété tout au long de l’existence de l’humanité. La nouvelle porte est virtuelle. Impalpable, et surtout, imprévisible.

 

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  • Roman véridique et histoire d'amour d'une rencontre virtuelle. Histoire d'amour imaginaire véridique hors du commun entre deux humains et leur machine. Web, Sexe, amour, Bdsm, Callgirl, escort, romantisme
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